SOUVENIRS
DE LA HAUTE ROUTE
Malgré sa difficulté, le mythique itinéraire de ski-alpinisme reliant Chamonix à Zermatt a pris au fil du temps des airs un peu trop balisés pour les amateurs de sensations nouvelles… Qu’à cela ne tienne : il suffit de s’écarter un peu de l’itinéraire pour découvrir des pentes raides d’anthologie.
Imaginez un trio de freeriders internationaux plongés jusqu’aux aisselles dans la poudreuse et les ski movies, année après année. Lassant, la Haute Route ? Non, bien sûr, impossible de se lasser de ces paysages exceptionnels au cœur des Alpes, mais tout de même… le célèbre itinéraire de haute altitude reliant Chamonix à Zermatt, grand classique du ski-alpinisme, voit défiler pas mal de monde. La solution est pourtant juste à portée de spatules. Pour retrouver de belles sensations de virginité, il suffit de sortir des sentiers battus. En ligne de mire : les pentes les plus raides.
En autonomie par -20°C
Leur Haute Route s’est étalée sur neuf jours, alors que six à sept suffisent généralement à couvrir le parcours. « On a multiplié les détours de plusieurs heures pour dénicher des lignes dans des couloirs ou des pentes raides, précise le Français Julien Régnier, pionnier du freestyle dans les années 90 et fils de la championne du monde Ingrid Lafforgue. Tout ça avec des sacs de 15 kilos sur le dos et nos skis habituels aux pieds...
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