Kai Lenny

« Le surf, c’est un peu comme la mafia, une fois qu’on y met le doigt de pied, on n’en ressort plus. C’est l’addiction immédiate. » Kai Lenny se souvient avoir « choppé le virus » à l’âge de 4 ans. Normal pour quelqu’un dont le prénom signifie « océan » en hawaïen ! Vingt ans plus tard, tout sourire malgré un jetlag de 12 h dans les dents, le septuple champion du monde de stand-up paddle se raconte avec une émotion intacte, attablé dans la succursale des Champs-Elysées de l’horloger suisse Tag Heuer.

Vocation précoce

Flash-back, donc. Cap sur l’île de Maui et la bien-nommée plage de Thousand Peaks (« les 1000 breaks »). Ce jour-là, ses parents, des surfeurs passionnés, l’avaient laissé sur le sable chaud avec une planche pour aller jouer dans les rouleaux. Kai savait nager, mais pas encore surfer. Du moins le croyait-il. « Tout d’un coup, une vague d’un bon mètre cinquante m’a appelé. J’ai ramé jusqu’à elle couché sur mon board et je me suis levé. Je me rappellerai toujours les frissons qui m’ont alors envahi et cette sensation de glisse qui m’a donné l’impression de passer instantanément dans un autre monde. Ce jour-là, j’ai su que je consacrerai ma vie au surf. »

Parole tenue ! Chaque jour à compter de cette date, avant ou après l’école, Kai filait immanquablement surfer, souvent sous la supervision de ceux qu’il considère à la fois comme ses « héros », ses « mentors » et ses « oncles ». Leurs noms ? Robby Naish, Dave Kalama, Buzzy Berbox et Laird Hamilton, autant de voisins et grands de la glisse. C’est chez ce dernier que Kai a puisé sa polyvalence. Le jeune prodige a commencé la planche à voile à six ans, le stand-up paddle à sept et le kitesurf à neuf. Aujourd’hui, il performe à haut niveau dans chacune de ces quatre disciplines. Un cas rarissime ! Des esprits chagrins ont bien tenté de lui dire que cela ne serait pas possible, mais Kai a choisi de les ignorer. « Pourquoi aurais-je dû choisir entre des sports tous aussi funs et qui sont tous idéaux à pratiquer à Maui ? » Question rhétorique à laquelle répond ce simple fait : Kai vit désormais (très bien) de sa passion via des sponsors aussi solides que Nike, Red Bull ou Tag Heuer. (...)

Pour lire la suite, abonnez-vous ! cliquez ici !